Sahar Vafaie Tajkhatooni
Résumé
RésuméUne partie considérable de la littérature est née du voyage. L’interaction constante de la littérature avec le voyage et le déplacement entraîne la critique littéraire à évoquer de plus en plus la question de l’espace ...
RésuméUne partie considérable de la littérature est née du voyage. L’interaction constante de la littérature avec le voyage et le déplacement entraîne la critique littéraire à évoquer de plus en plus la question de l’espace et de l’altérité dans la littérature. Le parcours littéraire et personnel de Zoya Pirzad, romancière iranienne contemporaine, est toujours marqué par le déplacement. Ses textes entretenant un rapport mobile à l’espace, nous permettent d’interroger les identités par le biais de l’espace. D'ailleurs, les notions de "l'autrui" et de "l’altérité" constituent les éléments inséparables des écritures de Pirzad plus présentes dans C’est moi qui éteint les lumières et On s'y fera. L’altérité, ce concept d’origine philosophique a été redéfinie et élaborée récemment par les nombreux critiques et théoriciens. Selon Emanuel Levinas, dans une relation d'altérité, il y a un engagement réciproque, une responsabilité de l'un envers l'autre (Levinas, 1998 : 65). C’est pour cette raison qu’après avoir découvert autrui, on prend conscience de notre responsabilité. Dans ces deux œuvres, Pirzad raconte les expériences de la vie des personnages féminins, Clarisse et Arezou. Dans cette présente recherche nous étudierons quel rapport les personnages féminins entretient avec l’espace et l'altérité et comment ce dernier entraine chez elles la responsabilité.