Maryam Rafizadeh; Majid Yousefi Behzadi
Résumé
Le présent article a pour but d’étudier l’écriture autobiographique d’André Gide (1869-1951) dans Si le grain ne meurt afin de mettre en évidence le réel et le paradoxe dans ses confessions personnelles. En effet, on prend en considération Le pacte autobiographique de Philippe Lejeune comme ...
Le présent article a pour but d’étudier l’écriture autobiographique d’André Gide (1869-1951) dans Si le grain ne meurt afin de mettre en évidence le réel et le paradoxe dans ses confessions personnelles. En effet, on prend en considération Le pacte autobiographique de Philippe Lejeune comme une mesure convenable où la production de l’image de soi et la réinvention (André Gide) deviennent le pivot de tout regard recherché : le moi « mobile » ou le moi « fixe » ? Ceci dit, Gide s’efforce de justifier l’image de soi par le biais d’une narration occasionnelle en faisant allusion à la seconde réalité dite le désir subjectif. Ainsi, nous nous proposons d’appliquer Le pacte autobiographique dans notre recherche, ce qui nous permet de connaitre Si le grain ne meurt comme un récit paradoxal dont la certitude ou l’incertitude demeure au sein de tout regard rétrospectif une quête énigmatique. Nous tenterons de montrer également dans Si le grain ne meurt, l’opinion de Gide à propos de l’autobiographie et d’en extraire les motivations qui le rendent un narrateur opportuniste.