Fatemeh Mirza Ebrahim Tehrani
Résumé
Cet article présenté lors de la journée internationale des professeurs de français en 2019 débute par une courte description de la situation de l’enseignement universitaire de la traduction en Iran. Notre objectif est de montrer que l'enseignement pratique de la traduction doit être comme tout ...
Cet article présenté lors de la journée internationale des professeurs de français en 2019 débute par une courte description de la situation de l’enseignement universitaire de la traduction en Iran. Notre objectif est de montrer que l'enseignement pratique de la traduction doit être comme tout autre domaine d'enseignement créatif et innovant. L'innovation et l'avancement des connaissances sont les forces motrices de l'université, mais on constate que malgré les propositions des idées pour innover dans les cours pratiques de traduction la situation ne change pas, les méthodologies employées n’évoluent presque pas. Comment les formateurs doivent-ils innover pour adapter leur enseignement aux changements vécus par la société ? Nous allons montrer que l'innovation dans la formation des traducteurs passe par la formation des enseignants, la prise en compte de la composante métacognitive de l’apprentissage et la responsabilisation des apprenants dans le déroulement des cours. En donnant des rôles actifs aux apprenants on leur fait comprendre la valeur sociale de leur présence physique et surtout active dans la salle de cours. Cette mise en valeur des apprenants profite à toute la classe grâce à un apprentissage collaboratif.
Marianne LEDERER
Résumé
The concepts of equivalence and correspondence has been two key concepts in translation studies and many theorists has attempted to define them; some also challenged the possibility of having equivalent texts at all. The present research aims to study the difference between correspondence and equivalence. ...
The concepts of equivalence and correspondence has been two key concepts in translation studies and many theorists has attempted to define them; some also challenged the possibility of having equivalent texts at all. The present research aims to study the difference between correspondence and equivalence. Finding the corresponding words or phrases is prescribed in the literal and faithful translation and finding equivalents is employed in those methods that accentuate the meaning of the sentence. The main difference between equivalence and correspondence is that equivalence exists between two texts, but correspondence exists between lingual elements, words, phrases, expressions or syntactic structures in the text. For a translation to be successful, the source text and translated text should be generally equivalent. Literal translation may fulfill certain requirements , however, it cannot be considered as a useful method for all, for it does not lead to equivalence. But no translation is merely conducted based on one of these methods. Correspondence is sometimes used in the semantic method and at times the translator apply its equivalent in literal translation. So this is not an absolute dichotomy. In this sense, correspondences and equivalences coexist in all translation products. And therefore translation is always a blend of word correspondences and sense equivalences.
Farnaz Sassani; Marjan Farjah
Résumé
Depuis des années, la nécessité de l'intégration de l’outil multimédia et la présence de l'image se font sentir dans les cours de français, en particulier à l'université. Quand les étudiants regardent une "image en mouvement", ...
Depuis des années, la nécessité de l'intégration de l’outil multimédia et la présence de l'image se font sentir dans les cours de français, en particulier à l'université. Quand les étudiants regardent une "image en mouvement", ils peuvent mieux saisir le sens, car l’image laisse particulièrement mieux véhiculer les aspects culturels d’une société. Par ailleurs, pour focaliser l’attention des étudiants, les cours dans lesquels l’enseignant fait appel à la vidéo pourront mettre à leur disposition des supports très pratiques pour l’activité de la traduction en offrant tout type de support vidéo : documentaire, reportage, film d’animation, séquence de film, publicité. Dans cette recherche, nous passons d’abord en revue les divers aspects de multimédia et le travail avec des outils audiovisuels en classe de français. Ainsi, nous soulignons les différents axes de l’utilisation des vidéos téléchargées à partir de l’Internet. Finalement, ces constatations nous amènent à nous interroger sur le fonctionnement de la vidéo au sein des classes de français à l’université en proposant des méthodes à partir de ce support pour quelques cours car chaque vidéo peut servir de référent pour réemployer le vocabulaire et les concepts grammaticaux ainsi que les thèmes culturels dans le but de permettre de faire une étude discursive, pragmatique et communicationnelle sur les différents sujets en rapport avec l’enseignement du français et de la traduction.
Mohammad ZIAR
Résumé
Diplômé de persan dès 1948, Gilbert Lazard avait 44 ans lorsqu’il a entrepris en 1964 la traduction des chefs-d’œuvre des classiques de la langue persane. Entre-temps, il avait passé trois ans (de 1948 à 1951) à Téhéran en tant ...
Diplômé de persan dès 1948, Gilbert Lazard avait 44 ans lorsqu’il a entrepris en 1964 la traduction des chefs-d’œuvre des classiques de la langue persane. Entre-temps, il avait passé trois ans (de 1948 à 1951) à Téhéran en tant que pensionnaire scientifique de l’Institut franco-iranien ; une sorte de bain linguistique lui permettant d’avoir une idée plus concrète de la langue et la littérature persanes.La traduction et en particulier la traduction poétique occupe une place prépondérante dans la carrière de ce grand iranisant. Outre Anthologie de la poésie persane (XIe-XXe siècles) qu’il a réalisée en 1964 en tant que traducteur en collaboration avec Zabihollah Safâ, Henri Massé et Roger Lescot, Gilbert Lazard est le traducteur d’Omar Khayyâm. Cent un quatrains (traduction et présentation), 1997 ou Omar Khayyâm, Cent un quatrains de libre pensée, (2002) et Hâfez de Chiraz. Cent un ghazals amoureux, (2010).Le parcours traductologique de Gilbert Lazard allant de 1964 à 2010 connaît visiblement une évolution lente mais continue ; en ce sens que l’on pourrait, pour ainsi dire, considérer ses premières traductions comme littérales, et qualifier ses dernières traductions de poétiques.Tout en puisant des exemples significatifs dans l’œuvre du traducteur, nous avons essayé de mettre en évidence cette évolution et d’en expliquer les causes et les conséquences.