Arezou Dasta; Mohammad Hossein Djavari; Allahshokr Assadollahi
Résumé
La notion de l’identité est depuis longtemps un sujet de réflexion riche et fructueux en philosophie et en sciences sociales. A l’époque contemporaine, vu des mouvements et changements sociaux, des immigrations, du progrès de la technologie qui impacte la vie de ...
La notion de l’identité est depuis longtemps un sujet de réflexion riche et fructueux en philosophie et en sciences sociales. A l’époque contemporaine, vu des mouvements et changements sociaux, des immigrations, du progrès de la technologie qui impacte la vie de l’être humain dans tous ses aspects, et vu de l'émergence de plusieurs ouvrages littéraires traitant ces sujets, cette notion est portée à l’attention dans le domaine littéraire. La présente recherche se propose d’analyser la notion de l’identité psychosociale dans le roman En famille de Marie NDiaye. Lauréate des grands prix littéraires tels que Fémina et Goncourt, Marie NDiaye traite des thèmes contemporains dans ses œuvres. Grâce à son pouvoir artistique, elle invente des personnages qui partent en quête de leur identité familiale et sociale. Dans son univers romanesque, la question de l’identité reste toujours en débat.Dans cet article, nous allons, d’abord, dégager les réflexions théoriques chez Alex Mucchielli qui cherche à esquisser un cadre théorique à la notion de l’identité dans le domaine psychologique et sociologique. Puis, nous nous pencherons sur les idées de George Herbert Mead concernant ce concept. Ensuite, pour effectuer notre analyse en profondeur, nous allons étudier le rôle du passé et des souvenirs dans la fabrication de l’identité des personnages en nous appuyant sur les orientations théoriques autour du temps chez Paul Ricoeur.
Yassine Kartit
Résumé
Résumé :En cette ère inédite du XXIème siècle, marquée et envahie par une mondialisation agissante et omniprésente, le statut de l’individu, de son identité et de sa culture sont des composantes majeures à repenser en matière ...
Résumé :En cette ère inédite du XXIème siècle, marquée et envahie par une mondialisation agissante et omniprésente, le statut de l’individu, de son identité et de sa culture sont des composantes majeures à repenser en matière de sciences humaines et plus particulièrement, en didactique des langues-cultures. Chose qui, par intransigeance, nous amène à examiner de près, les différentes approches culturelles/identitaires que chaque sujet-lecteur manifeste distinctement en classe d’enseignement-apprentissage du FLE ; lieu par excellence où, le texte littéraire est fortement exploité. De ce fait, à travers cette étude, nous allons mettre en relief une compétence culturelle nouvelle qui, singulière, se formule chez nos sujets-lecteurs-mondialisés –citoyens du monde– que nous qualifierons de « compétence transculturelle ». De surcroît, réalisée dans divers champs culturels, notre travail de recherche a comme principale visée d’observer cette composante culturelle contingente qui se déploie formellement dans nos classes et que, jusqu’à présent, les textes officiels n’ont pas su mettre en exergue.
Guilioh Merlain Vokeng Ngnintedem
Résumé
La paratopie littéraire conduit à s’interroger sur le statut même de l’œuvre littéraire et sur la relation de son auteur à la littérature. La paratopie s’intègre à un processus créateur. De ce fait, le créateur ...
La paratopie littéraire conduit à s’interroger sur le statut même de l’œuvre littéraire et sur la relation de son auteur à la littérature. La paratopie s’intègre à un processus créateur. De ce fait, le créateur apparaît comme quelqu’un qui n’a pas de lieu et qui doit construire le territoire de son œuvre à travers cette impossibilité de s’assigner une véritable place. Nous nous intéresserons, dans la présente réflexion, à Chester Himes et à ses continuateurs africains notamment Mongo Beti, Simon Njami et Bolya Baenga. Himes est un écrivain américain de romans policiers. Il a inspiré ces écrivains africains qui l’ont suivi pour produire à leur tour des romans dans ce genre. Leur double paratopie spatiale et identitaire a été un véritable stimulus dans leur création littéraire. Cet article vise à montrer que la paratopie est une appartenance paradoxale qui rend possible tout processus de création. Nous arrivons à la conclusion qu’elle est posée comme le levier même de la création littéraire ou si l’on veut comme le principe moteur des productions littéraires selon Maingueneau.
Yassine Kartit
Résumé
Les conséquences planétaires des moyens de technologies de l'information et de la communication ont fait que nous vivons désormais au sein d’une seule et même civilisation, une ouverture considérable sur le monde permettant à l’Homme de ne plus être ...
Les conséquences planétaires des moyens de technologies de l'information et de la communication ont fait que nous vivons désormais au sein d’une seule et même civilisation, une ouverture considérable sur le monde permettant à l’Homme de ne plus être cloisonné dans un seul et même pattern culturel, débridé, il est en mesure de percevoir le monde différemment et de repenser son être par le biais d’innombrables découvertes inconditionnelles d’altérités. La littérature, de ce fait, se voit également être un dispositif marquant dans la formation de l’individu et son enseignement doit être circonspect. C’est dans ce sens que notre étude examinera de près la réception des textes littéraires dans le système éducatif marocain, et ce, dans des champs socioculturels diversifiés, pour ainsi saisir l’impact que les moyens de technologies ont sur le mécanisme cognitif de représentation et de traitement de l’information du lecteur.