Atefeh NAVARCHI; Nahid DJALILI MARAND; Zohreh Erfanian Shayesteh
Résumé
Le présent article se penche sur le concept d’équivalence en traduction dont le corpus constitue les extraits d’un roman autochtone canadien Kukum et leurs traductions en persan. L’auteur de l’ouvrage raconte la vie de son arrière-grand-mère. Dans cette ...
Le présent article se penche sur le concept d’équivalence en traduction dont le corpus constitue les extraits d’un roman autochtone canadien Kukum et leurs traductions en persan. L’auteur de l’ouvrage raconte la vie de son arrière-grand-mère. Dans cette biographie ayant comme toile de fond la description de la nature vierge, on a brossé un beau tableau des scènes où se déroulent différentes tranches de la vie des personnages. Certes, ce genre d’écriture exige l’emploi d’un langage rhétorique dans lequel la comparaison, la métaphore et la personnification prennent une place prépondérante. Afin de transférer ces figures de style, nous nous sommes interrogées sur les modalités de rendre ce registre littéraire aussi fidèlement que possible et de la sauvegarde de l’étrangeté du récit non sans présenter un texte compréhensible et agréable à lire pour le public persanophone. Lors de la traduction de l’ouvrage, nous avons été à cheval entre deux approches sourcière et cibliste en nous appuyant sur le concept d’équivalence tantôt formelle, tantôt dynamique, avancé par Eugen Nida, pour ainsi refléter le vouloir-dire de l’auteur sur tous les plans. Quant à la méthodologie, il s’agit d’une étude descriptive et analytique.
Adel Khanyabnejad; Mohammad Kheirinik
Résumé
On a considéré la première traduction du Gulistan de Saadi en français par André du Ryer en 1634 comme un tournant dans l’histoire des échanges culturels franco-iraniens. De ce point de vue, cette première traduction d’un chef-d’œuvre ...
On a considéré la première traduction du Gulistan de Saadi en français par André du Ryer en 1634 comme un tournant dans l’histoire des échanges culturels franco-iraniens. De ce point de vue, cette première traduction d’un chef-d’œuvre persan en France est très importante ; elle fait connaître Saadi et son Gulistan non seulement en France, mais aussi dans le monde occidental. Autrement dit, c’est l’œuvre qui initie l’Occident à la poésie persane. Cependant, en lisant attentivement le Gulistan ou l’Empire des Roses, nous découvrons d’abord que cette œuvre n’est pas une traduction complète et qu’ensuite, elle porte de fréquentes et graves erreurs de traduction. L’objet de notre article est d’étudier les défauts de cette traduction imparfaite, à savoir sa monotonie (la présentation matérielle du texte original non respectée), les ajouts, les suppressions et les modifications injustifiables (ceux qui dénaturent complètement le sens des idées de Saadi, allant parfois jusqu’à les contredire) et le contresens dont les exemples ne sont pas rares dans l’œuvre en question.