Atefeh NAVARCHI; Nahid DJALILI MARAND; Zohreh Erfanian Shayesteh
Résumé
Le présent article se penche sur le concept d’équivalence en traduction dont le corpus constitue les extraits d’un roman autochtone canadien Kukum et leurs traductions en persan. L’auteur de l’ouvrage raconte la vie de son arrière-grand-mère. Dans cette ...
Le présent article se penche sur le concept d’équivalence en traduction dont le corpus constitue les extraits d’un roman autochtone canadien Kukum et leurs traductions en persan. L’auteur de l’ouvrage raconte la vie de son arrière-grand-mère. Dans cette biographie ayant comme toile de fond la description de la nature vierge, on a brossé un beau tableau des scènes où se déroulent différentes tranches de la vie des personnages. Certes, ce genre d’écriture exige l’emploi d’un langage rhétorique dans lequel la comparaison, la métaphore et la personnification prennent une place prépondérante. Afin de transférer ces figures de style, nous nous sommes interrogées sur les modalités de rendre ce registre littéraire aussi fidèlement que possible et de la sauvegarde de l’étrangeté du récit non sans présenter un texte compréhensible et agréable à lire pour le public persanophone. Lors de la traduction de l’ouvrage, nous avons été à cheval entre deux approches sourcière et cibliste en nous appuyant sur le concept d’équivalence tantôt formelle, tantôt dynamique, avancé par Eugen Nida, pour ainsi refléter le vouloir-dire de l’auteur sur tous les plans. Quant à la méthodologie, il s’agit d’une étude descriptive et analytique.