Sedigheh Sherkatmoghadam; Farnaz Sassani; Mina Mazhari; Maryam Nezami
Résumé
Nadja d'André Breton est une œuvre par excellence du genre surréaliste, caractérisée par des phrases qui, dans leur structure sous-jacente, révèlent l'inconscient, l'illusion et l'imagination de l'écrivain. La présente ...
Nadja d'André Breton est une œuvre par excellence du genre surréaliste, caractérisée par des phrases qui, dans leur structure sous-jacente, révèlent l'inconscient, l'illusion et l'imagination de l'écrivain. La présente étude, fondée sur les théories de Jean Bellemin-Noël concernant «l'inconscient du texte», vise à examiner la traduction persane de Nadja faite par Kaveh Mirabbasi. Cette étude cherche à déterminer si le traducteur a effectivement recréé les éléments psychologiques dans la langue cible, qui se manifestent par l'écriture automatique, les rêves, les libres associations et l'utilisation d'éléments contrastés à la manière des surréalistes. Pour découvrir l'inconscient de l'écrivain, nous avons ensuite analysé le texte source en se concentrant sur ces éléments ainsi que sur la structure des phrases, la répétition thématique, les métaphores, les techniques, les choix de mots et les marqueurs textuels. Une étude contrastive avec le texte cible a permis de déterminer dans quelle mesure le traducteur a recréé ces aspects. Les résultats indiquent que Mirabbasi a largement réussi à recréer l’inconscient du texte grâce à la traduction littérale.
Sedigheh Sherkatmoghadam; Sepideh Navab Zadeh Shafiei; Farnaz SASSANI; Farzaneh Akbari
Résumé
Le langage familier de Sadegh Hedayat reflète de nombreux éléments culturels et folkloriques dans ses écrits. Ceux-ci incluent les expressions, les termes argotiques et les éléments culturels non-existants dans la langue cible. Tout cela a rendu difficile le ...
Le langage familier de Sadegh Hedayat reflète de nombreux éléments culturels et folkloriques dans ses écrits. Ceux-ci incluent les expressions, les termes argotiques et les éléments culturels non-existants dans la langue cible. Tout cela a rendu difficile le travail des traducteurs. Dans cet article, en examinant la traduction française des Trois gouttes de sang faites par Frédérique Razavi, une nouvelle qui, du point de vue de la forme et du fond, semble être la plus complexe, nous avons mis en évidence sa méthode de traduction des éléments culturels du persan vers le français. Pour atteindre ce but, il nous faut confronter, dans la trame de cette nouvelle, les concepts ayant les connotations culturelles avec leurs traductions. Selon les modèles de Newmark et d’Aixela concernant la traduction des éléments spécifiques à la culture, nous avons montré que la traduction de Razavi est basée sur les équivalents fonctionnels avec différents degrés d'approximation culturelle.