Atefeh NAVARCHI; Nahid DJALILI MARAND; Zohreh Erfanian Shayesteh
Résumé
Le présent article se penche sur le concept d’équivalence en traduction dont le corpus constitue les extraits d’un roman autochtone canadien Kukum et leurs traductions en persan. L’auteur de l’ouvrage raconte la vie de son arrière-grand-mère. Dans cette ...
Le présent article se penche sur le concept d’équivalence en traduction dont le corpus constitue les extraits d’un roman autochtone canadien Kukum et leurs traductions en persan. L’auteur de l’ouvrage raconte la vie de son arrière-grand-mère. Dans cette biographie ayant comme toile de fond la description de la nature vierge, on a brossé un beau tableau des scènes où se déroulent différentes tranches de la vie des personnages. Certes, ce genre d’écriture exige l’emploi d’un langage rhétorique dans lequel la comparaison, la métaphore et la personnification prennent une place prépondérante. Afin de transférer ces figures de style, nous nous sommes interrogées sur les modalités de rendre ce registre littéraire aussi fidèlement que possible et de la sauvegarde de l’étrangeté du récit non sans présenter un texte compréhensible et agréable à lire pour le public persanophone. Lors de la traduction de l’ouvrage, nous avons été à cheval entre deux approches sourcière et cibliste en nous appuyant sur le concept d’équivalence tantôt formelle, tantôt dynamique, avancé par Eugen Nida, pour ainsi refléter le vouloir-dire de l’auteur sur tous les plans. Quant à la méthodologie, il s’agit d’une étude descriptive et analytique.
Nahid Djalili-Marandi
Résumé
Considéré comme noyau de la phrase, le verbe fait l’objet d’étude de cet article. Pour circonscrire le champ de recherche, nous avons cerné quatre catégories de verbes dont introducteurs, synonymes, ceux construits avec préfixes et les verbes polysémiques ...
Considéré comme noyau de la phrase, le verbe fait l’objet d’étude de cet article. Pour circonscrire le champ de recherche, nous avons cerné quatre catégories de verbes dont introducteurs, synonymes, ceux construits avec préfixes et les verbes polysémiques pour les examiner sur le plan sémantico-lexical et voir leurs effets en traduction. Nous voulons savoir comment il faut réagir devant chaque catégorie pour trouver un équivalent convenable selon le contexte. Un corpus constitué des extraits d’un livre de jeunesse, ainsi que les phrases en langue persane élaborés à notre initiative et leur traduction en français nous ont permis d’effectuer notre étude. Les résultats de ce tour d’horizon verbal basé sur les exemples analysés nous montrent l’immense richesse des verbes français et leur raffinement lexical, de sorte que pour un moindre geste ou une légère nuance dans un acte, un verbe vient en aide pour compléter la phrase sur le plan sémantique.
Nahid Djalili Marand
Résumé
Les termes relatifs à l’imaginaire dont « les symboles » provoquent une grande confusion dans le discours oral ou écrit et causent des problèmes en traduction. Si l’on ne détient pas la clé des mots symboliques du texte ou du discours, ils y ...
Les termes relatifs à l’imaginaire dont « les symboles » provoquent une grande confusion dans le discours oral ou écrit et causent des problèmes en traduction. Si l’on ne détient pas la clé des mots symboliques du texte ou du discours, ils y restent un mystère et bloquent sa compréhension. Or, dans une interaction bilingue qui exige la traduction, il s’avère indispensable de transmettre dûment leur sens, de les adapter au texte cible et au cas échéant de les remplacer par d’autres pour dévoiler le vouloir-dire du locuteur ou de l’auteur. Pour faire réaliser cet objectif, on doit recourir à tous les procédés traductifs, linguistiques et stylistiques que les langues source et cible exigent. Pour donner un cadre pratique à cet article, nous avons choisi les symboles abordés par Sohrâb Sépéhri dans ses deux poèmes « Le bruit de pas de l’eau » et « Le Voyageur ». Vu la variété de domaines dans lesquels se répartissent les symboles sépéhriens, « les plantes » des textes précités ont été cernés pour étudier leurs connotations culturelles en nous référant à leurs traductions en français dans le livre Deux poèmes de Sohrâb Sépéhri (2015). L’examen des procédés traductifs des passages sélectionnés a mis fin à notre étude dans cette recherche.