Majid Yousefi Behzadi; Sanaz Ghoreyshi
Résumé
Ce présent article a pour but de mettre en évidence l’importance de la poésie francophile de Mohammad- Ali Eslâmi-e Nodouchane (1924-2022) à travers ses poèmes Le « Péché » et la « Source » étant le pivot ...
Ce présent article a pour but de mettre en évidence l’importance de la poésie francophile de Mohammad- Ali Eslâmi-e Nodouchane (1924-2022) à travers ses poèmes Le « Péché » et la « Source » étant le pivot de la nouveauté poétique en Iran. De plus, la traduction des Fleurs du Mal et du Spleen de Paris de Charles Baudelaire fut le motif du parcours littéraire de Nodouchane en France, car il considérait Baudelaire comme le maître de sa création artistique. En outre, la « mélancolie » et la « désillusion » sont deux termes essentiels pour trouver les origines de la poésie francophile où le poète persan s’enthousiasme pour le pessimisme et l’imagination de Baudelaire afin d’être un poète visionnaire vis-à-vis de la destinée humaine. En fait, la francophilie dans sa dimension poétique sera examinée par les différents critères dont la solitude et l’angoisse constituent la trame de l’apport littéraire de Nodouchane en Iran.
Masoumeh Ahmadi; Safoora Azhdari
Résumé
La grande richesse de l’imagination de ‘Attār et sa vision profondément mystique sur le monde, rend assez difficile la traduction de son œuvre Mantiq at-Tayr. Selon nous, dans le genre de la traduction des œuvres mystiques, l’essentiel est la transmission adéquate ...
La grande richesse de l’imagination de ‘Attār et sa vision profondément mystique sur le monde, rend assez difficile la traduction de son œuvre Mantiq at-Tayr. Selon nous, dans le genre de la traduction des œuvres mystiques, l’essentiel est la transmission adéquate de « l’image-sens» de l’original dans la version traduite, pour que le lecteur de L2 (français) reçoive le même effet que le lecteur de L1 (persan). Pour ce faire, il faut bien connaître le monde imaginaire du poète et vivre avec lui l’esprit et la vision de son monde. Par la catégorisation traductologique d’Efim Etkind, présentée dans son ouvrage Un art en crise, nous avons révisé une traduction française de la poésie de ‘Attār pour aborder encore la question de la nécessité d’une «traduction-recréation» ou d’une «traduction-interprétation», lorsqu’il s’agit d’un domaine poético-mystique. La traduction versifiée et la manière traductive de Leili Anvar, traductrice de cette œuvre, nous paraît à revaloriser.