محمدرحیم احمدی; ندا حسنلو
Résumé
Cet article porte sur la traduction économique français-persan. S’appuyant sur la théorie de la Stylistique comparée, élaborée par Vinay-Darbelnet, il a pour but de déterminer quels procédés sont à la disposition du traducteur ...
Cet article porte sur la traduction économique français-persan. S’appuyant sur la théorie de la Stylistique comparée, élaborée par Vinay-Darbelnet, il a pour but de déterminer quels procédés sont à la disposition du traducteur pour l’aider à résoudre les difficultés qu’il rencontre. Quelles sont les meilleures façons de traduire des termes techniques ? Quels sont les procédés les plus efficients ? Cette analyse se penche ainsi sur les principaux enjeux de la traduction du texte économique. Les textes financiers et bancaires se situant dans la sphère des textes spécialisés, mais aussi dans celle des textes des Sciences humaines, la principale problématique de leur traduction serait liée d’abord à la terminologie, mais aussi à la structure syntaxique particulière de ce genre de texte. Les enjeux seraient donc de trouver de bons équivalents aux niveaux lexical et phraséologique, mais aussi de plier (et non pas forcer) les longues phrases et les phrases complexes du texte français à la structure syntaxique de la langue persane.
Mohammad Rahim Ahmadi
Résumé
Les relations franco-iraniennes ont atteint leur apogée sous la dynastie qâdjâre sur tous les plans, y compris celui de la culture caractérisée par une certaine gallomanie qui déferla aussi sur une grande partie de l’Europe. Cette gallomanie culturelle se ...
Les relations franco-iraniennes ont atteint leur apogée sous la dynastie qâdjâre sur tous les plans, y compris celui de la culture caractérisée par une certaine gallomanie qui déferla aussi sur une grande partie de l’Europe. Cette gallomanie culturelle se manifesta, entre autres, par une vague de traductions qu’on qualifia plus tard de Mouvement de la Traduction, mais aussi par le développement sans précédent de la Langue Française et des Ecoles françaises à travers les grandes villes du pays. La traduction à l’époque qâdjâre est connue pour être adaptatrice et iranisante, ou bien pour utiliser un terme bermanien, ethnocentrique. L’Adaptation comme le discours traductif dominant cherchant à amortir le choc culturel semble être une stratégie qui sans se fermer à l’Autre, permet de le contrôler et de filtrer ses discours pouvant ébranler une société hautement conservatrice, attachée au Même. Ainsi l’adaptation devient-elle un support pour une cette gallomanie linguistique et culturelle qui s’empare de la Cour et de la personne même du roi Nasserdine.Notre propos, dans cet article est de savoir comment la gallomanie et la traduction, comme deux formes de transfert culturel et littéraire, parfois antagonistes, peuvent se réconcilier sous un régime qui craint fort l’Autre, tout en voulant s’ouvrir à Lui. Selon toute vraisemblance, la traduction ethnocentrique est le discours traductif dominant sous les Qâdjârs, et pourtant, notre expérience de lecture de la littérature traduite française nous dit que le discours d’adaptation est parfois contrarié par un discours de la traduction qui prône la fidélité au texte original.
Mohammad Rahim Ahmadi
Résumé
Cet article se penche sur les difficultés des traducteurs à rendre le terme « mal », notamment quand il apparaît dans quelques titres importants comme les Fleurs du Mal de Baudelaire. La polysémie de ce mot, la divergence d’interprétation ...
Cet article se penche sur les difficultés des traducteurs à rendre le terme « mal », notamment quand il apparaît dans quelques titres importants comme les Fleurs du Mal de Baudelaire. La polysémie de ce mot, la divergence d’interprétation aussi bien que la difficulté à trouver l’équivalent exact ou adéquat dans la langue cible, en l’occurrence, le persan, expliquent sans doute les choix différents, voire parfois fort éloignés l’un des autres des traducteurs qui se sont attelés à cette tâche. Nous verrons donc que la traduction de ce mot ne va pas tellement de soi et que les traducteurs optent pour des solutions différentes qui ne sont pas toutes, on le convient, pertinentes. Le traducteur littéraire est un grand lecteur qui ne peut pas ignorer la critique littéraire et les analyses profondes dont font l’objet l’œuvre qu’il traduit. Le mal baudelairien est en grande partie lié à la mélancolie et le traducteur ne peut en faire l’économie. On s’apercevra que dans le cas des Fleurs du mal, l’absence d’une lecture moderne et plurielle du recueil poétique baudelairien ainsi que l’incurie des traducteurs, font que ces derniers passent à côté de l’une des significations essentielles du titre de ce recueil, signification reconnue et soulignée par la nouvelle critique littéraire, et même suggérée par le poète lui-même.