Mina Taghipour Bijari; Behzad ... Hashemi; Fatemeh Khanmohamadi
Résumé
Le roman, considéré comme la forme littéraire par excellence de l’époque bourgeoise, illustre la dynamique sociale et raconte l’histoire d’un personnage problématique. L’un des concepts développés par la société contemporaine ...
Le roman, considéré comme la forme littéraire par excellence de l’époque bourgeoise, illustre la dynamique sociale et raconte l’histoire d’un personnage problématique. L’un des concepts développés par la société contemporaine est celui de « héros problématique », une notion introduite pour la première fois par le critique hongrois Georg Lukács, puis approfondie par son disciple Lucien Goldmann, pour qui, l’interaction entre la littérature et la structure sociale a permis à la littérature de servir de réponse aux enjeux posés par cette dernière. Des œuvres contemporaines présentent des héros qui non seulement agissent, mais réfléchissent profondément à leurs actions et leurs motivations. Elles ne se concentrent pas uniquement sur l'accomplissement d'un objectif héroïque, mais explorent le processus de recherche de soi et la confrontation avec des réalités morales complexes. Le héros de ce type de roman, souvent issu du peuple, se pose en critique de la société et cherche les valeurs authentiques qui font cruellement défaut. C’est le cas du héros/narrateur du roman Le Testament Français(1995) d’Andreï Makine, auteur russe d'expression française. Alors, cet article, s’appuyant sur une approche analytique-descriptive, vise à étudier le concept du héros problématique dans ce roman, selon la perspective sociologique de Goldmann. Les résultats de la recherche montrent qu'Aliocha, protagoniste du roman, est un héros problématique du fait de sa solitude existentielle et sa quête de valeurs authentiques; il cherche dans un monde utopique un exutoire à ses angoisses quotidiennes.
Behzad ... Hashemi
Résumé
Résumé Jean de la Fontaine (1621-1695) et Parvin E’tessâmi (1906-1940),suivent la même vocation poétiques , l’un à travers ses Fables, l’autre par le biais de ses Monazereh, en formulant des morales pour "instruire et divertir" les hommes ; tout ...
Résumé Jean de la Fontaine (1621-1695) et Parvin E’tessâmi (1906-1940),suivent la même vocation poétiques , l’un à travers ses Fables, l’autre par le biais de ses Monazereh, en formulant des morales pour "instruire et divertir" les hommes ; tout cela dans le cadre de satire sociale, des institutions, des hommes au pouvoir tout en mettant au crible de la satire les mœurs et les travers de leur temps .A cette fin, les deux auteurs se servent des précepteurs, en l’occurrence des animaux et des plantes ou même des objets, pouvant tout critiquer en contournant la censure. Alors dans les cadres de cette recherche, nous nous sommes fixé comme objectif d'examiner des thèmes communs abordés chez le duo, sans pour autant prétendre à une analyse exhaustive qui dépasse les limites du présent article. Nous nous intéressons plus particulièrement à suivre les traces du fabuliste français dans l'œuvre de la poétesse iranienne, en nous appuyant sur une approche thématique des écrits de deux auteurs. Largement empeignée par la culture et les lettres occidentales grâce aux traductions de son père traducteur du français, Parvin E'tessâmi, surnommée "La Fontaine à l'iranienne", s'est laissée inspirer par les fables de La Fontaine dans ses Monazereh : alors, si c'est le cas, faut–il parler d'un impact direct des Fables de La Fontaine sur l'œuvre de Parvin? Sinon, d’où vient ce goût commun pour la critique des mœurs à travers la personnification des animaux? La présente recherche se propose comme objectif d'apporter des réponses à ces questions.
Paniz Fallahi; Fatemeh Khan Mohammadi; Behzad Hashemi
Résumé
Depuis la publication des premières traductions des Aventures de Tintin en persan, les lecteurs iraniens ne cessent d’y montrer un accueil chaleureux et exceptionnel. Pour en comprendre le pourquoi, il faut analyser le rôle des lecteurs dans le processus de production de sens, et plus ...
Depuis la publication des premières traductions des Aventures de Tintin en persan, les lecteurs iraniens ne cessent d’y montrer un accueil chaleureux et exceptionnel. Pour en comprendre le pourquoi, il faut analyser le rôle des lecteurs dans le processus de production de sens, et plus généralement le rôle de la société qui décode le produit culturel étranger selon sa propre perspective. Dans cette optique, les figures littéraires d’une œuvre contemporaine peuvent convoquer les symboles anciens : le bagage culturel des lecteurs iraniens influence (et distord) leur lecture des albums de Tintin. Grâce à l’articulation de certains concepts des études culturelles et postcoloniales, sur l’approche relationnelle de la théorie de la réception, on examine le « personnage » du perroquet, tel qu’il est conçu séparément dans les Aventures de Tintin et dans les topoï thématiques et culturels de la littérature iranienne afin de montrer comment le lectorat iranien défigure la création d’Hergé.