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Marianne LEDERER
Résumé
The concepts of equivalence and correspondence has been two key concepts in translation studies and many theorists has attempted to define them; some also challenged the possibility of having equivalent texts at all. The present research aims to study the difference between correspondence and equivalence. ...
The concepts of equivalence and correspondence has been two key concepts in translation studies and many theorists has attempted to define them; some also challenged the possibility of having equivalent texts at all. The present research aims to study the difference between correspondence and equivalence. Finding the corresponding words or phrases is prescribed in the literal and faithful translation and finding equivalents is employed in those methods that accentuate the meaning of the sentence. The main difference between equivalence and correspondence is that equivalence exists between two texts, but correspondence exists between lingual elements, words, phrases, expressions or syntactic structures in the text. For a translation to be successful, the source text and translated text should be generally equivalent. Literal translation may fulfill certain requirements , however, it cannot be considered as a useful method for all, for it does not lead to equivalence. But no translation is merely conducted based on one of these methods. Correspondence is sometimes used in the semantic method and at times the translator apply its equivalent in literal translation. So this is not an absolute dichotomy. In this sense, correspondences and equivalences coexist in all translation products. And therefore translation is always a blend of word correspondences and sense equivalences.
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Mhand AMMOUDEN
Résumé
Si les séquences figées sont souvent difficiles à comprendre, les publicitaires leur font subir diverses transformations qui les rendent plus opaques ; d’où la nécessité et intérêt de les enseigner surtout dans les contextes de français ...
Si les séquences figées sont souvent difficiles à comprendre, les publicitaires leur font subir diverses transformations qui les rendent plus opaques ; d’où la nécessité et intérêt de les enseigner surtout dans les contextes de français langue étrangère ou seconde. Si l’on décide de s’appuyer pour ce sur les publicités, le moins qu’on puisse dire est que la tâche n’est pas des plus aisées et interpelle les didacticiens. Notre étude s’inscrit essentiellement dans le cadre de la sociodidactique. Elle vise à mettre en évidence différentes manières par lesquelles les séquences figées sont utilisées dans les publicités, à s’interroger sur les difficultés de compréhension qui peuvent découler notamment de leur décontextualisation et modification, et enfin à traiter d’aspects relatifs à leur didactisation dans le cadre de la sociodidactique. Elle s''appuie sur un corpus constitué d''une centaine de slogans publicitaires. Elle montre que les modifications que subissent les expressions originale sont susceptibles de rendre plus difficile l’accès à leur sens surtout dans les contextes de français langue étrangère ou seconde. Cela exige que l’enseignant ou le didacticien s’appuie sur les propositions de la sociodidactique.
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Nazita Azimi Meibodi; Mehrnaz Talaei
Résumé
Les chercheurs en pédagogie des langues considèrent la culture comme un élément très important dans le processus d'apprentissage d'une langue étrangère. La maîtrise de la compétence linguistique requiert la compétence culturelle. Le ...
Les chercheurs en pédagogie des langues considèrent la culture comme un élément très important dans le processus d'apprentissage d'une langue étrangère. La maîtrise de la compétence linguistique requiert la compétence culturelle. Le choix d'un texte littéraire convenable assure à la fois l'apprentissage des règles de grammaire et de vocabulaire. Selon Galisson, la culture est divisée en deux parties, la culture-vision et la culture-action. La géographie, l'Histoire, les coutumes, la lexiculture, etc. sont les éléments culturels que nous pouvons trouver fréquemment dans le chef-d'œuvre de Stendhal, Le Rouge et le Noir, ainsi que dans les autres grandes œuvres de la littérature française. Mais nous nous appuyons plus sur le texte de Stendhal, comme exemple culturel par excellence. Aborder la culture à travers la littérature s'ensuit de la connaissance de l'apprenant iranien de niveaux intermédiaire et avancé et les étudiants de langue en Iran, sur la culture, en lui proposant une écriture juste et littéraire.L'autre partie de cette recherche est consacrée à une enquête sur terrain, appliquée aux huit étudiants du quatrième semestre de licence de langue et littérature françaises à l'université d'Ispahan, en Iran.
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Andia Abai
Résumé
Les concepts de Beau et de Laid occupent une place importante dans l’art et l’iconographie religieux du Moyen Age. Ils sont en effet l’expression visuelle de l’opposition entre Bien et Mal. Ainsi toutes les représentations du mal se caractérisent par une rupture ...
Les concepts de Beau et de Laid occupent une place importante dans l’art et l’iconographie religieux du Moyen Age. Ils sont en effet l’expression visuelle de l’opposition entre Bien et Mal. Ainsi toutes les représentations du mal se caractérisent par une rupture de la symbolique sacrée et ne se manifestent que par opposition au modèle divin. Le romancier champenois du XIIe siècle, Chrétien de Troyes, est manifestement sous l’influence de cette vision du monde où tout est correspondance, où les différents niveaux de l’être communiquent et échangent leur valeur. D’un roman à l’autre, il évoque systématiquement des personnages laids ou difformes qui incarnent le mal : laide demoiselle, gardien des essarts ou nains. Pour autant le laid n’est pas toujours unilatéralement l’expression du mal. Il peut renvoyer également à une idée plus subtile. C’est ainsi que, selon une perspective différente, le laid peut être considéré plus beau que le beau lui-même, car le laid plus que le beau prouve que les formes visibles ne sont qu’un symbole de la beauté parfaite et non point le beau véritable. Chrétien de Troyes relativise ainsi le concept de la beauté.
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Sharareh Chavoshian
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Dans le recueil de nouvelles L’histoire d’un amour sans " r ", ni " m ", ni " a ", de l’auteur iranien contemporain Mostafa Mastour, le lecteur rencontre des personnages qui, au seuil de la compréhension d’une vérité, de la prise de conscience de leur sentiment, ou de la réception des réponses ...
Dans le recueil de nouvelles L’histoire d’un amour sans " r ", ni " m ", ni " a ", de l’auteur iranien contemporain Mostafa Mastour, le lecteur rencontre des personnages qui, au seuil de la compréhension d’une vérité, de la prise de conscience de leur sentiment, ou de la réception des réponses à leurs questions au sujet du monde, ne pouvant la/les subir, mettent fin à leur vie, se sentent marqués par une sorte d' "autisme" qui les empêchent de continuer leur relation avec leur entourage, ou tout simplement disparaissent. A partir de leur conscience, les personnages de Mastour construisent une image du monde, basée sur leur perception, sur les acquis qui leur semblent réels, puis réagissent. Ce comportement pourrait trouver son appui théorique dans la phénoménologie merleau-pontienne, qui attribue la primauté à l' "être au monde. L'épistémologie qui résulte des propos de Merleau-Ponty, est donc le produit de la conscience -en tant qu'un élément qui vit-, plutôt que celui des simples réactions physiques. Nous allons étudier dans ce présent article, la perception de l'environnement par les personnages du recueil de nouvelles mentionné dans le titre, et vérifier la réaction qu'entraîne cette épistémologie chez eux, en nous appuyant essentiellement sur les propos de Merleau-Ponty dans ses deux livres Phénoménologie de la perception et La Structure du comportement.
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Hadi Dolatabadi
Résumé
L’examen des variétés du français dans différents domaines nous renseignent beaucoup sur la richesse des différents parlers français qui est parlé sur les cinq continents. Chacun des parlers français présente non seulement des spécificités ...
L’examen des variétés du français dans différents domaines nous renseignent beaucoup sur la richesse des différents parlers français qui est parlé sur les cinq continents. Chacun des parlers français présente non seulement des spécificités phonétiques et grmmaticales, mais aussi celles relevant du domaine sémantique. Le vocabulaire politique de la francophonie est un objet riche et peu abordé dans la mesure où ce vocabulaire n’a pas été étudié dans les différentes variantes de français à travers l’espace francophone sachant que chaque parler français présente des spécificités faisant preuve non seulement de la culture mais aussi des traits historico-politiques du pays en question. Cet article essaie de présenter une typologie du vocabulaire politique des parlers français en effectuant le repérage des termes de ce domaine dans les ouvrages lexicographiques. A l’issu de la présentation de différents types, cette étude montre que les particularités sémantiques et lexématiques sont les plus riches concernant le vocabulaire politique de l’espace francophone.
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Nahid Djalili Marand
Résumé
Les termes relatifs à l’imaginaire dont « les symboles » provoquent une grande confusion dans le discours oral ou écrit et causent des problèmes en traduction. Si l’on ne détient pas la clé des mots symboliques du texte ou du discours, ils y ...
Les termes relatifs à l’imaginaire dont « les symboles » provoquent une grande confusion dans le discours oral ou écrit et causent des problèmes en traduction. Si l’on ne détient pas la clé des mots symboliques du texte ou du discours, ils y restent un mystère et bloquent sa compréhension. Or, dans une interaction bilingue qui exige la traduction, il s’avère indispensable de transmettre dûment leur sens, de les adapter au texte cible et au cas échéant de les remplacer par d’autres pour dévoiler le vouloir-dire du locuteur ou de l’auteur. Pour faire réaliser cet objectif, on doit recourir à tous les procédés traductifs, linguistiques et stylistiques que les langues source et cible exigent. Pour donner un cadre pratique à cet article, nous avons choisi les symboles abordés par Sohrâb Sépéhri dans ses deux poèmes « Le bruit de pas de l’eau » et « Le Voyageur ». Vu la variété de domaines dans lesquels se répartissent les symboles sépéhriens, « les plantes » des textes précités ont été cernés pour étudier leurs connotations culturelles en nous référant à leurs traductions en français dans le livre Deux poèmes de Sohrâb Sépéhri (2015). L’examen des procédés traductifs des passages sélectionnés a mis fin à notre étude dans cette recherche.
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Nosrat Hejazi; Mohammad Jahanipour
Résumé
Starting from the basic Faircloughian and Van Dijkian principle of the Critical Discourse Analysis admitting that it is not only the explicit content of the text that conveys meaning, but it is the underlying and therefore implicit meanings that guide reading, this paper aims to analyze the manipulations ...
Starting from the basic Faircloughian and Van Dijkian principle of the Critical Discourse Analysis admitting that it is not only the explicit content of the text that conveys meaning, but it is the underlying and therefore implicit meanings that guide reading, this paper aims to analyze the manipulations of the translator in the philosophical-ideological text of The Temptation of Materialism. This article therefore aims to identify the direct and diagonal factors that fall within the ideological orientations of the translator and environmental constraints. This ensues that the projection of the translatum in the target language & culture is considerably modified.To start the analysis, two questions would be addressed immediately: 1- What are internal and then external forces that help to divert the French text from its original meaning; 2- What are the translational stratagems that the translator uses to convey the author's ideas through his individual, even subjective perspective?
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Anass EL GOUSAIRI; KHALID NAB; ABDENBI KERRITA
Résumé
L’enseignement du français au lycée marocain est en crise, tant et si bien que les choix épistémologiques et didactiques afférents à l’enseignement de la littérature en particulier, trop centrés sur une approche formaliste et techniciste ...
L’enseignement du français au lycée marocain est en crise, tant et si bien que les choix épistémologiques et didactiques afférents à l’enseignement de la littérature en particulier, trop centrés sur une approche formaliste et techniciste du texte littéraire, ne garantissent pas véritablement les possibilités pour le sujet-lecteur-scripteur de se construire dans et par les actes de lire et d’écrire. A la lumière de ces hypothèses, nous examinerons la construction de l’objet «littérature» à travers une pratique enseignante spécifique en essayant de trouver des éléments de réponse aux questions suivantes : quelle conception de la littérature et quelle théorie de la lecture-écriture prennent-elles forme au cours de l’interaction enseignant-élèves ? Quelle configuration ou transformation de l’objet se donne-elle à voir en cette situation d’interaction didactique ? Quelles articulations se présentent-elles entre les postures enseignantes et les postures d’études des élèves ? La réponse à ces questions permettra in fine de mieux saisir les obstacles réels à l'enseignement de la littérature en classe de langue.
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Afsaneh Pourmazaheri
Résumé
Pour décrire un contexte altéritaire, l’auteur est obligé de transcrire un univers dont la sémiotisation apparaît difficile voire floue. Autrement dit, il est confronté à une irrégularité entre le niveau linguistique et sémantico-référentiel, ...
Pour décrire un contexte altéritaire, l’auteur est obligé de transcrire un univers dont la sémiotisation apparaît difficile voire floue. Autrement dit, il est confronté à une irrégularité entre le niveau linguistique et sémantico-référentiel, entre la référence textuelle et l’univers référentiel. Vue la saisie linguistique relative de l’Autre, comment les énonciateurs-voyageurs procèdent-ils à la comparaison avec leurs lacunes lexicales? Nous nous intéressons par conséquent dans ce travail aux données comparatives et celles relevant de l’intention discursive, littéraire, interculturelle et auctoriale qui donnent à voir le fonctionnement représentationnel du langage en situation d’altérité et la capacité de la langue à dire un univers étranger. Etant un acte cognitif et créatif, nous allons voir comment la comparaison gère la saisie d’un univers étranger qui est, a priori, impossible. Nous cherchons donc à étudier l’évolution et les stratégies de la « réalisation » de cette assimilation interculturelle dans un univers que l’on peut qualifier de l’incomparable. Notre questionnement est né de la problématique de la reproduction des mondes étrangers, en l’occurrence les récits des voyageurs français en Orient du XIXe siècle parmi lesquels six œuvres ont été choisies de par l’importance de leur réception et leur qualité de précision dans la description. Nous analyserons donc le fonctionnement de la langue dans son rapport au réel en situation d’altérité à l’aide de notre corpus de récits de six voyageurs: Mathieu Claude compte de Gardane, Pierre-Amédée-Émilien-Probe Jaubert, J. M. Tancoigne, Jacques Morier, Gaspard Drouville et Adrien Dupré.
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Farnaz Sassani; Marjan Farjah
Résumé
Depuis des années, la nécessité de l'intégration de l’outil multimédia et la présence de l'image se font sentir dans les cours de français, en particulier à l'université. Quand les étudiants regardent une "image en mouvement", ...
Depuis des années, la nécessité de l'intégration de l’outil multimédia et la présence de l'image se font sentir dans les cours de français, en particulier à l'université. Quand les étudiants regardent une "image en mouvement", ils peuvent mieux saisir le sens, car l’image laisse particulièrement mieux véhiculer les aspects culturels d’une société. Par ailleurs, pour focaliser l’attention des étudiants, les cours dans lesquels l’enseignant fait appel à la vidéo pourront mettre à leur disposition des supports très pratiques pour l’activité de la traduction en offrant tout type de support vidéo : documentaire, reportage, film d’animation, séquence de film, publicité. Dans cette recherche, nous passons d’abord en revue les divers aspects de multimédia et le travail avec des outils audiovisuels en classe de français. Ainsi, nous soulignons les différents axes de l’utilisation des vidéos téléchargées à partir de l’Internet. Finalement, ces constatations nous amènent à nous interroger sur le fonctionnement de la vidéo au sein des classes de français à l’université en proposant des méthodes à partir de ce support pour quelques cours car chaque vidéo peut servir de référent pour réemployer le vocabulaire et les concepts grammaticaux ainsi que les thèmes culturels dans le but de permettre de faire une étude discursive, pragmatique et communicationnelle sur les différents sujets en rapport avec l’enseignement du français et de la traduction.
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Mohammad ZIAR
Résumé
Diplômé de persan dès 1948, Gilbert Lazard avait 44 ans lorsqu’il a entrepris en 1964 la traduction des chefs-d’œuvre des classiques de la langue persane. Entre-temps, il avait passé trois ans (de 1948 à 1951) à Téhéran en tant ...
Diplômé de persan dès 1948, Gilbert Lazard avait 44 ans lorsqu’il a entrepris en 1964 la traduction des chefs-d’œuvre des classiques de la langue persane. Entre-temps, il avait passé trois ans (de 1948 à 1951) à Téhéran en tant que pensionnaire scientifique de l’Institut franco-iranien ; une sorte de bain linguistique lui permettant d’avoir une idée plus concrète de la langue et la littérature persanes.La traduction et en particulier la traduction poétique occupe une place prépondérante dans la carrière de ce grand iranisant. Outre Anthologie de la poésie persane (XIe-XXe siècles) qu’il a réalisée en 1964 en tant que traducteur en collaboration avec Zabihollah Safâ, Henri Massé et Roger Lescot, Gilbert Lazard est le traducteur d’Omar Khayyâm. Cent un quatrains (traduction et présentation), 1997 ou Omar Khayyâm, Cent un quatrains de libre pensée, (2002) et Hâfez de Chiraz. Cent un ghazals amoureux, (2010).Le parcours traductologique de Gilbert Lazard allant de 1964 à 2010 connaît visiblement une évolution lente mais continue ; en ce sens que l’on pourrait, pour ainsi dire, considérer ses premières traductions comme littérales, et qualifier ses dernières traductions de poétiques.Tout en puisant des exemples significatifs dans l’œuvre du traducteur, nous avons essayé de mettre en évidence cette évolution et d’en expliquer les causes et les conséquences.